Paul Ladmirault (1877-1944)

Ce jeune lycéen, élégamment habillé, au regard doux, rêveur, un brin mélancolique, est mon arrière-grand-père : Paul Ladmirault, un nom bien connu des Nantais. 

Une place, une rue, un mur : connaissez-vous la place Paul Lamirault, la rue Malherbe ou encore avez- vous trouver mon arrière-grand-père sur le mur tombé du ciel prés de l’hôpital ? 

Porté par l’amour de Louise, sa mère et Charlotte, sa femme, Paul Ladmirault se consacre à la musique et à sa famille. Une musique marquée par son passage au Conservatoire de Paris de 1897 à 1904, dans la classe de composition de son maître Gabriel Faure, et par sa chère Bretagne qui ne cesse d’être une source d’inspiration intarissable dès son plus jeune âge. 

Né en 1877 à Nantes, Paul Ladmirault est un compositeur prolifique, auréolé de nombreux 1ers prix des conservatoires de Nantes et de Paris.  

A 11 ans, il écrit sa 1ère sonate pour violon et piano, à 15 ans un opéra : Gilles de Retz,  il compose une musique de film « la Brière », une messe brève écrite pour son fils Daniel, ordonné prêtre en 1938. Il n’oublie pas le monde enfantin avec les mémoires d’un âne sur un texte de la comtesse de Ségur …. Si j’avais une œuvre coup de cœur, ce serait sa sublime Valse triste pour piano et orchestre composée en 1933. Vous pouvez retrouver la plupart de ses musiques sur YouTube, Deezer, Spotify… 

C’est en travaillant les chansons écossaises écrites par mon arrière grand -père, et surtout cette belle mélodie appelée Roseis, que le choeur de femmes a choisi ce nom. 

Rendez -vous en 2024, le choeur Roseis fêtera les 80 ans de sa mort, ce sera l’occasion de redécouvrir sa musique. 

Florence Ladmirault